juin 12, 2012

Sciences-fictions: le 1er septembre, la royal society de Londres rendra public un rapport majeur sur la géoingénierie

Pour etc group, il faut interdire les essais grandeur nature

La Royal Society, la plus ancienne académie des sciences du monde, s’apprête à rendre public, le 1er septembre 2009 à Londres, un rapport longtemps attendu sur la géoingénierie. On s’attend à ce que le document préparé par des experts, pour la plupart, des partisans enthousiastes de la géoingénierie, contienne des recommandations pour que les pouvoirs publics soutiennent la poursuite des recherches voire des essais grandeur nature de nouvelles technologies controversées permettant la manipulation délibérée du climat terrestre pour atténuer les effets du changement climatique.

Pour Diana Bronson, chercheure auprès de ETC Group, organisme de surveillance internationale des technologies, « la géoingénierie est une malheureuse idée; les échappées de Lord Rees vers le futur risquent bien de devenir un véritable mémoire», dit-elle, faisant allusion à l’ouvrage publié en 2004 par le Président de la Royal Society, « Notre dernier siècle », selon lequel l’humanité ne verrait pas la fin du XXIème siècle.

Qui dit géoingénierie dit, par exemple, injecter du soufre dans la stratosphère ou améliorer la réflectivité des nuages pour dévier les rayons du soleil loin de la terre, fertiliser les océans à l’aide de nano-particules de fer dans l’espoir d’augmenter leur capacité d’absorption du carbone ou encore modifier de manière intentionnelle les schémas climatiques mondiaux.
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