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Les partisans de la géoingénierie préconisent l’expérimentation de technologies à haut risque

Des normes volontaires pour prendre la planète en otage

Si la plupart des scientifiques ont quitté la Conférence de Copenhague sur le climat plutôt déprimés quant à la force de leur influence, un petit groupe de défenseurs de la géoingénierie en sont sortis enhardis par l’absence de résultats et l’incertitude qui en découle face à l’avenir. Ce groupe de scientifiques souhaite procéder à des recherches et à des expérimentations sur des technologies de géoingénierie controversées, et la « gestion du rayonnement solaire » (GRS) suscite chez eux un réel enthousiasme. La GRS est un type d’intervention permettant de « faire baisser le thermostat de la planète » en réfléchissant une portion des rayons solaires dans l’espace, au moyen d’une variété de techniques allant du déploiement d’écrans parasols dans l’espace à l’injection d’aérosols à base de sulfates dans la stratosphère, en passant par le blanchissement des nuages. Ces interventions très risquées pouvant altérer la planète auraient pour effet d’influer sur le réchauffement climatique sans pour autant s’attaquer à sa cause, qui est la concentration excessive de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

News Release: Top-down Planet Hackers Call for Bottom-up Governance

Geoengineers Bid to Establish Voluntary Testing Regime Must be Opposed

While most scientists left the Copenhagen Climate Summit feeling gloomy about their influence, a small group of geoengineering advocates came away emboldened by the summit’s weak outcome and uncertain road ahead. This group of scientists aims to get on with research and experimentation in controversial geoengineering technologies. Their real excitement is over “solar radiation management” (SRM). This is a way of “cooling down the planet’s thermostat” by reflecting a portion of the sun’s rays back to outer space, through a variety of techniques ranging from sunshades in space, to aerosol sulphates in the stratosphere, to whitening clouds. These high-risk, planet-altering schemes affect global warming without changing its cause which is excessive greenhouse gases in the atmosphere.

Los secuestradores del planeta desde arriba, llaman a una gobernanza desde abajo

Es necesario oponerse a los geoingenieros que buscan autoregularse

Si bien la mayoría de los científicos salieron de la cumbre de Copenhague sobre el clima sintiéndose frustrados, un pequeño grupo de defensores de la geoingeniería emergió gustoso por el débil resultado de la reunión y por la incertidumbre del rumbo a seguir. Estos científicos buscan proseguir con la investigación y la experimentación de las controvertidas tecnologías de geoingeniería. Están especialmente excitados por el “manejo de radiación solar” (SRM, por sus siglas en inglés), una forma de enfriar al planeta reflejando una parte de los rayos solares de vuelta hacia el espacio exterior, mediante una variedad de técnicas que van desde colocar pantallas en el espacio, a los aerosoles de sulfato o el blanqueamiento de nubes. Estos esquemas de alto riesgo de alteración planetaria inciden en el calentamiento global sin cambiar su origen, que es el exceso de gases de efecto invernadero en la atmósfera.

Déclaration: Réfléchissons avant d'agir!

LA SOCIÉTÉ CIVILE APPELLE À UNE ÉVALUATION DES TECHNOLOGIES DANS LE CADRE DE TOUTE ENTENTE À COPENHAGUE

Le transfert de technologies constitue l’un des quatre principaux sujets qui seront discutés à Copenhague dans le cadre des négociations sur les actions de coopération à long terme (les trois autres étant l’atténuation, l’adaptation et le financement).  Le texte de négociation intergouvernemental qui fait l’objet de discussions envisage diverses mesures visant à accélérer la diffusion des technologies.

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